*** L'errant malvenu ***
Publié le 16 décembre 2021
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L’errant malvenu
Je suis un petit être émergeant de la tête.
Toujours en fuite vers une fugue de fête
Par les champs fleuris, les forêts et les montagnes,
Ne cours point à la recherche du firmament
Dans l'aube où s'éteignent les flammes des amants.
Je m’invite dans les corps-à-corps dénudés,
Dans ce labyrinthe obscur d’un corps transsudé.
M’infiltrant en silence jusqu’au plus profond.
Oh ! me voilà bien installé dans ces bas-fonds,
Où l’hallali chante aux sons des cors dans les champs.
Je suis comme l’enfant Dieu vêtu tout de blanc.
Peut-être un fantôme courant en faux-semblant
Vers des paradis inconnus que l’homme cherche.
Des édens où, se retrouver en écoperche,
Où la joie, la lumière seraient alléchantes.
Je suis garde des palaces de volupté
À la rencontre des jeunes loups adoptés.
Mes envols sont des cités faites porcelaines.
Pour mon âme, je ne ferai des bas de laine
Dans ce monde où, l’homme ne prend les bons devants.
Je pourrai dire un jour lorsque la nuit venue
Vieux, je serai, suite à ces combats biens ténus.
Compagne dans mes malheurs, la vie m’a souri
Et Arès, Dieu guerrier vaincra l’intrus fleuri ;
Qui sera dans les ans, un souvenir latent.
Gérard Hicés.
Texte protégé ( nouveau )
Je suis un petit être émergeant de la tête.
Toujours en fuite vers une fugue de fête
Par les champs fleuris, les forêts et les montagnes,
Ne cours point à la recherche du firmament
Dans l'aube où s'éteignent les flammes des amants.
Je m’invite dans les corps-à-corps dénudés,
Dans ce labyrinthe obscur d’un corps transsudé.
M’infiltrant en silence jusqu’au plus profond.
Oh ! me voilà bien installé dans ces bas-fonds,
Où l’hallali chante aux sons des cors dans les champs.
Je suis comme l’enfant Dieu vêtu tout de blanc.
Peut-être un fantôme courant en faux-semblant
Vers des paradis inconnus que l’homme cherche.
Des édens où, se retrouver en écoperche,
Où la joie, la lumière seraient alléchantes.
Je suis garde des palaces de volupté
À la rencontre des jeunes loups adoptés.
Mes envols sont des cités faites porcelaines.
Pour mon âme, je ne ferai des bas de laine
Dans ce monde où, l’homme ne prend les bons devants.
Je pourrai dire un jour lorsque la nuit venue
Vieux, je serai, suite à ces combats biens ténus.
Compagne dans mes malheurs, la vie m’a souri
Et Arès, Dieu guerrier vaincra l’intrus fleuri ;
Qui sera dans les ans, un souvenir latent.
Gérard Hicés.
Texte protégé ( nouveau )