*** La Belle du jardin public ***
Publié le 23 novembre 2021
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La Belle du jardin public
Ses prunelles noisette, sa chevelure d’ébène,
Ses fossettes doucettes, son pas léger d’alcène.
Promenant sa chatte sur le trottoir
Ses ailes déployées sans grattoir
Elle embrasse de son doux regard
Les passants nonchalants sans fard.
Elle s’assied sur un banc dans le parc
Les jambes entrecroisées, sans bas
Échauffe les cœurs perdus aux abois
Et tire la langue aux boit-sans-soif.
Son minou posé sur ce triangle
Quelle caresse avec délicatesse
Tout en regardant cet équiangle ;
Bouchée sensuelle d’une sucette.
Ne se gênant aucunement
Devant une foule aux regards fixés
Sur ce chaton d’affublement
À genoux, elle faisait la tétée.
Bien s’en fallut, ô déesse de l‘amour
Qu’en cette douce soirée parisienne
Sur le grand boulevard alentour
Belle s’en est allée seule, sans galicienne.
Gérard Hicés.
Photo de l'auteur.
Ses prunelles noisette, sa chevelure d’ébène,
Ses fossettes doucettes, son pas léger d’alcène.
Promenant sa chatte sur le trottoir
Ses ailes déployées sans grattoir
Elle embrasse de son doux regard
Les passants nonchalants sans fard.
Elle s’assied sur un banc dans le parc
Les jambes entrecroisées, sans bas
Échauffe les cœurs perdus aux abois
Et tire la langue aux boit-sans-soif.
Son minou posé sur ce triangle
Quelle caresse avec délicatesse
Tout en regardant cet équiangle ;
Bouchée sensuelle d’une sucette.
Ne se gênant aucunement
Devant une foule aux regards fixés
Sur ce chaton d’affublement
À genoux, elle faisait la tétée.
Bien s’en fallut, ô déesse de l‘amour
Qu’en cette douce soirée parisienne
Sur le grand boulevard alentour
Belle s’en est allée seule, sans galicienne.
Gérard Hicés.
Photo de l'auteur.