Une nuit d' hiver
Publié le 8 janvier 2021
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Le soleil d'hiver s'est noyé dans la brume,
Faisant place à une nuit glaciale sans lune.
Un drapé opalin, voile maisons et paysages,
Péril des marins , tourmente des naufrages.
Dans la ville, les lumières se font lucioles,
Les navires dans le port de petites yoles.
Arbres et taillis parés de perles de cristal,
Jouent la douce mélodie d'un madrigal.
Le dos courbés les rares passants attardés,
Se hâtent vers leur toit d'un pas mal assuré.
Vagues silhouettes informes, emmitouflées,
Aussitôt happées par l'atmosphère ouatée.
Du froid, les oiseaux craignent la sentence,
Secret des taillis cachant la souffrance.
Vie furtive, crissement de feuilles séchées,
Bruissement actif pour un abri dissimulé.
Un cri nocturne aigu, celui d'un goéland,
Résonne dans la nuit et le froid mordant.
Puis des myriades de papillons virevoltants,
Drapent la nature d'un beau manteau blanc.
Dans la lumière blafarde, la ville s'endort.
Au loin, le sifflement d'un dernier train,
Laisse sur le quai des esprits chagrins.
Il neige dans les coeurs, sans bruits ni accords.
A l'aube, le ciel nimbé de nuages vaporeux,
Nous offre un tableau magique et lumineux.
Blancheur étoilée aux reflets diamants et or
Sublimée par le soleil en un merveilleux décor.
Les enfants poussent des cris de bonheur,
Ils courent, dansent, la joie dans les coeurs
Et font naître des petits bonhommes de neige.
Féerie venue du ciel , en douceur, sans arpège.
CAMÉLIA Décembre 2020
Faisant place à une nuit glaciale sans lune.
Un drapé opalin, voile maisons et paysages,
Péril des marins , tourmente des naufrages.
Dans la ville, les lumières se font lucioles,
Les navires dans le port de petites yoles.
Arbres et taillis parés de perles de cristal,
Jouent la douce mélodie d'un madrigal.
Le dos courbés les rares passants attardés,
Se hâtent vers leur toit d'un pas mal assuré.
Vagues silhouettes informes, emmitouflées,
Aussitôt happées par l'atmosphère ouatée.
Du froid, les oiseaux craignent la sentence,
Secret des taillis cachant la souffrance.
Vie furtive, crissement de feuilles séchées,
Bruissement actif pour un abri dissimulé.
Un cri nocturne aigu, celui d'un goéland,
Résonne dans la nuit et le froid mordant.
Puis des myriades de papillons virevoltants,
Drapent la nature d'un beau manteau blanc.
Dans la lumière blafarde, la ville s'endort.
Au loin, le sifflement d'un dernier train,
Laisse sur le quai des esprits chagrins.
Il neige dans les coeurs, sans bruits ni accords.
A l'aube, le ciel nimbé de nuages vaporeux,
Nous offre un tableau magique et lumineux.
Blancheur étoilée aux reflets diamants et or
Sublimée par le soleil en un merveilleux décor.
Les enfants poussent des cris de bonheur,
Ils courent, dansent, la joie dans les coeurs
Et font naître des petits bonhommes de neige.
Féerie venue du ciel , en douceur, sans arpège.
CAMÉLIA Décembre 2020