Si la Lande m'était contée...
Publié le 8 avril 2020
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La nuit est douce, Lune de miel,
Sous les étoiles, fleurs du ciel,
Exhale une odeur de résine,
La Gemme, à l'éclat platine.
L'aurore à la blancheur d'opale
Sur la canopée jette un voile,
Le charme d'une nuit d'été
En un instant s'est estompé.
A l'abri des foudres du soleil,
Dans les sous bois aux tons vermeil
Résonne la complainte des grillons,
A la faveur d'une belle saison.
Dans l'écrin verdoyant, des joyaux
Rivalisent de piquants arbrisseaux,
La magie lumineuse des Ajoncs
Et les perles du Houx vermillon.
Des vibrations d'abeilles enivrées
De Bourdaine et Bruyère cendrée,
De Callune vivace violacée,
Aux abords des chemins charretiers.
L'Airial, c'est l'âme de la Lande,
Le paradis des Chênes verdoyants,
La Bergerie a des relents de Brande,
Le four à pain, sent bon le Froment.
Chante l'eau, abreuve le pélerin,
De Compostelle c'est le chemin,
La source aux pierres coquillières
Empreinte d'un passé millénaire.
La mer... bien avant que les bergers
À veiller les Brebis égarées
Sur leurs échasses haut perchés,
Dans les Lagunes, en pays Landais.
Que de contes exquis de grand-mères,
Devant l'âtre flambant des chaumières
Ravivent le passé, l'automne venu,
Je bois ces paroles, bouche cousue.
Vivi 2019
Sous les étoiles, fleurs du ciel,
Exhale une odeur de résine,
La Gemme, à l'éclat platine.
L'aurore à la blancheur d'opale
Sur la canopée jette un voile,
Le charme d'une nuit d'été
En un instant s'est estompé.
A l'abri des foudres du soleil,
Dans les sous bois aux tons vermeil
Résonne la complainte des grillons,
A la faveur d'une belle saison.
Dans l'écrin verdoyant, des joyaux
Rivalisent de piquants arbrisseaux,
La magie lumineuse des Ajoncs
Et les perles du Houx vermillon.
Des vibrations d'abeilles enivrées
De Bourdaine et Bruyère cendrée,
De Callune vivace violacée,
Aux abords des chemins charretiers.
L'Airial, c'est l'âme de la Lande,
Le paradis des Chênes verdoyants,
La Bergerie a des relents de Brande,
Le four à pain, sent bon le Froment.
Chante l'eau, abreuve le pélerin,
De Compostelle c'est le chemin,
La source aux pierres coquillières
Empreinte d'un passé millénaire.
La mer... bien avant que les bergers
À veiller les Brebis égarées
Sur leurs échasses haut perchés,
Dans les Lagunes, en pays Landais.
Que de contes exquis de grand-mères,
Devant l'âtre flambant des chaumières
Ravivent le passé, l'automne venu,
Je bois ces paroles, bouche cousue.
Vivi 2019