Cette plante envahissante a investi mon mûrier rendant les douces baies moins accessibles à mon appétit. La confiture n'en sera que meilleure !

Ronce commune

Cette plante envahissante a investi mon mûrier rendant les douces baies moins accessibles à mon appétit. La confiture n'en sera que meilleure !

Ecrit par l'Ordissinaute Gérard SANDIFORT

On t’a abandonné où tu n’as que le vent
Belle ronce tressée comme une égratignure
Dont la morsure vive cascade la haie

Suturant mon jardin en ce printemps moment
Où tu fais profiter ta piquante parure
À l'endroit qui accueille l'épineuse baie.

C’est à toi que je parle, belle fleur sauvage
Qui réclame de l’eau, et qu’il faut que j’inonde
Que je dois consoler pour que la mure existe.

De toi je fais mon ombre de tiédeur sage
Mon épineux plaisir mon embrasure sombre
Aux doux fruits de mûrier dont la cueillette irrite.