Dans le desert
Dans l’immensité de ce désert africain
L’homme seul, va marchant, rencontrer son destin
Il est comme un navire, perdu dans l’océan
Affrontant sans faillir les vagues du néant ;
La nuit comme le jour l’environne et l’oppresse
L’angoisse qui l’étreint, sournoisement le blesse,
Parsemé de lucioles, le regard au lointain
Il croit voir fugitif, un lieu azuréen ;
Son ombre parfois s’étire et parfois disparaît,
Lui trace son chemin ou l’égare à souhait,
Giflé, aveuglé, le sable se soulève
Son souffle se fait court, il chute, se relève ;
Transparence du ciel, il aime l’élégance
De ce lieu, loin des siens, lointaine souvenance
Des femmes du désert leurs parfums enivrants
Et leurs chants mélodieux, subtils et rassurants.
Il pense à ses amis, ses enfants, sa famille,
Ne pas abandonner, rêver à ces charmilles
Le menant autrefois dans un lieu de repos
Abrité sous un arbre ou par un grand chapeau ;
Au détour d'une dune, des bédouins apparaissent
Son regard s'illumine, il est plein d'allégresse
Son périple prend fin, il va vaincu ses peurs,
Chérissant peuple et désert, il crie son bonheur.
Agate/LnG/2017/02/03