Suzon, née Bescherelle, à la montagne
Publié le 26 juillet 2025
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Faignasse il eût fallu que l'ardeur je feignisse
Quand sur le glacier j'avais craint que de froid je crevasse
Mais sans préjuger que la peur je vainquisse
Longtemps je fus tentée que tout j'abandonnasse
Nécessité j'avais sentie que vite j'accélérasse.
On m'avait souvent dit que telle je m'acceptasse
Que pour m'encourager moi-même je m'acclamasse
Tant et tant qu'à la fin, j'eus peur que j'abrutisse
Un corps peu développé et que je l'abêtisse.
Enfin sautant le gouffre sans que je m'abîmasse
De joie me fis serment que jamais n'abdiquasse
J'aurais aimé, mon cœur, que valeur j'abritasse
Et qu'en tremblant, jamais ainsi je m'abaissasse.
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
N'aurait-il pas mieux valu que je m'abstinsse
Que de ces folles idées je ne m'abreuvasse
Que des conjugaisons malmenées onc n'abusasse
Et qu'à la fin des fins au plaisir j'aboutisse
et qu'ainsi on m'aimât ?
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
Mais d'amour les suçons, Suzon, ce n'est pas la saison.
Quand sur le glacier j'avais craint que de froid je crevasse
Mais sans préjuger que la peur je vainquisse
Longtemps je fus tentée que tout j'abandonnasse
Nécessité j'avais sentie que vite j'accélérasse.
On m'avait souvent dit que telle je m'acceptasse
Que pour m'encourager moi-même je m'acclamasse
Tant et tant qu'à la fin, j'eus peur que j'abrutisse
Un corps peu développé et que je l'abêtisse.
Enfin sautant le gouffre sans que je m'abîmasse
De joie me fis serment que jamais n'abdiquasse
J'aurais aimé, mon cœur, que valeur j'abritasse
Et qu'en tremblant, jamais ainsi je m'abaissasse.
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
N'aurait-il pas mieux valu que je m'abstinsse
Que de ces folles idées je ne m'abreuvasse
Que des conjugaisons malmenées onc n'abusasse
Et qu'à la fin des fins au plaisir j'aboutisse
et qu'ainsi on m'aimât ?
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
Mais d'amour les suçons, Suzon, ce n'est pas la saison.
Ecrit par l'Ordissinaute René Chamagne Voir son profil avec toutes ses créations
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