Morning du 26 septembre, Ne me quitte pas
Publié le 26 septembre 2021
(72 lectures)
Et je les en remercie.
En mettant les sociaux-démocrates et le CDU/CSU dans un mouchoir de poche, ils ont ouvert la voie à des négociations qui pourraient durer des semaines, ou des mois.
Angela va donc rester encore à la tête de l'Allemagne.
LES RÉSULTATS
SPD : 25.7%
CDU/CSU : 24.1%
Verts : 14.8%
FDP : 11.5%
AFD : 10.3%
Linke : 4.9%.
ET DONC
Une belle remontada pour les sociaux-démocrates (+5.2%/ 2017), une claque pour le CDU/CSU (-8.9%), une déception pour les Verts malgré une progression de 5.8%, ils étaient crédités de 25% d'intentions de vote en début de campagne, un bon score des libéraux de FDP qui se maintiennent et une bonne nouvelle : les extrêmes sont contenues, avec l'extrême droite en baisse de 2.3% et l'extrême gauche en baisse de 4.3%.
ET MAINTENANT ?
En Allemagne, on ne confie pas systématiquement au parti qui a le plus de voix la formation du gouvernement.
Le SPD et le CDU se sont donc déclarés prêts à former un gouvernement.
Pour la première fois depuis longtemps, on devrait donc avoir une coalition à trois partis.
Tout va dépendre du choix du FDP et des Verts.
DONC
Trois coalitions possibles.
La coalition dite "feux de circulation": le SPD (rouge), les Verts (vert...), et le FDP (jaune).
La coalition dite "Jamaïque": CDU (Noir), les Verts (vert...), et le FDP (jaune).
Ou un remake de la grande coalition, peu probable, SPD et CDU.
DANS TOUS LES SCENARIOS
On aura donc une politique allemande qui donnera la priorité à la transition écologique et qui devrait mener une politique économique équilibrée entre l'orthodoxie financière et des dépenses publiques larges.
Un statu quo probable alors que les deux principaux partis ont d'ores et déjà déclaré qu'ils souhaitaient rester dans les traces d'Angela.
POURQUOI ?
Pourquoi le départ d'Angela me rend triste et inquiet ?
Elle a apporté pendant 16 ans la sérénité et la stabilité.
À l'Allemagne bien sûr où elle reste à des niveaux de popularité record.
Mais en Europe aussi.
Si nous avons réussi à traverser les crises et notamment la crise sanitaire, c'est grâce à la zone euro et à l'euro.
Et si l'euro nous a...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
En mettant les sociaux-démocrates et le CDU/CSU dans un mouchoir de poche, ils ont ouvert la voie à des négociations qui pourraient durer des semaines, ou des mois.
Angela va donc rester encore à la tête de l'Allemagne.
LES RÉSULTATS
SPD : 25.7%
CDU/CSU : 24.1%
Verts : 14.8%
FDP : 11.5%
AFD : 10.3%
Linke : 4.9%.
ET DONC
Une belle remontada pour les sociaux-démocrates (+5.2%/ 2017), une claque pour le CDU/CSU (-8.9%), une déception pour les Verts malgré une progression de 5.8%, ils étaient crédités de 25% d'intentions de vote en début de campagne, un bon score des libéraux de FDP qui se maintiennent et une bonne nouvelle : les extrêmes sont contenues, avec l'extrême droite en baisse de 2.3% et l'extrême gauche en baisse de 4.3%.
ET MAINTENANT ?
En Allemagne, on ne confie pas systématiquement au parti qui a le plus de voix la formation du gouvernement.
Le SPD et le CDU se sont donc déclarés prêts à former un gouvernement.
Pour la première fois depuis longtemps, on devrait donc avoir une coalition à trois partis.
Tout va dépendre du choix du FDP et des Verts.
DONC
Trois coalitions possibles.
La coalition dite "feux de circulation": le SPD (rouge), les Verts (vert...), et le FDP (jaune).
La coalition dite "Jamaïque": CDU (Noir), les Verts (vert...), et le FDP (jaune).
Ou un remake de la grande coalition, peu probable, SPD et CDU.
DANS TOUS LES SCENARIOS
On aura donc une politique allemande qui donnera la priorité à la transition écologique et qui devrait mener une politique économique équilibrée entre l'orthodoxie financière et des dépenses publiques larges.
Un statu quo probable alors que les deux principaux partis ont d'ores et déjà déclaré qu'ils souhaitaient rester dans les traces d'Angela.
POURQUOI ?
Pourquoi le départ d'Angela me rend triste et inquiet ?
Elle a apporté pendant 16 ans la sérénité et la stabilité.
À l'Allemagne bien sûr où elle reste à des niveaux de popularité record.
Mais en Europe aussi.
Si nous avons réussi à traverser les crises et notamment la crise sanitaire, c'est grâce à la zone euro et à l'euro.
Et si l'euro nous a...
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