Devinette

Devinette n°465 🎬 Je suis Francis Lopez ! 🌟


  • Je suis nĂ© en 1916 dans une ville de l’Est, mais mes racines plongent dans les terres basques et l’AmĂ©rique latine.
  • Mon père, dentiste venu du PĂ©rou, m’a laissĂ© orphelin Ă  cinq ans, guidant ma jeunesse entre Biarritz et Saint-Jean-de-Luz.
  • Étudiant en mĂ©decine, je jouais du piano le soir dans les cabarets parisiens pour financer mes Ă©tudes… avant de choisir les notes sur les dents.
  • BlessĂ© pendant la guerre, j’ai troquĂ© le scalpel pour composer des refrains qui ont enchantĂ© l’Occupation.
  • En 1942, *Refrain sauvage* m’a valu un Grand Prix du disque, lançant ma carrière aux cĂ´tĂ©s de Dassary et GuĂ©tary.
  • J’ai Ă©crit pour Chevalier, Rossi et une Ă©toile montante nommĂ©e Luis, dont la voix a illuminĂ© mes premières opĂ©rettes.
  • En 1945, *La Belle de Cadix* a transformĂ© un casino modeste en temple de la mĂ©lodie, malgrĂ© seulement 50 reprĂ©sentations prĂ©vues.
  • Avec Raymond Vincy, nous avons formĂ© un trio lĂ©gendaire, dominant l’opĂ©rette pendant vingt ans.
  • *Le Chanteur de Mexico* au Châtelet en 1951 : mon apogĂ©e Ă  35 ans, malgrĂ© les critiques des Ă©lites.
  • J’ai fait danser Bourvil et Annie Cordy dans *La Route fleurie*, mĂŞlant humour et romance sous les projecteurs de l’ABC.
  • Les annĂ©es 60 m’ont vu lutter contre le yĂ©yĂ©, intĂ©grant mĂŞme le *twist* dans *Visa pour l’amour*.
  • *Le Prince de Madrid* en 1967 fut mon dernier grand triomphe avec Luis, avant que la mort ne brise notre trio.
  • Directeur artistique du Châtelet en crise, j’ai sauvĂ© le temple parisien avec *Gipsy*, jouĂ© 600 fois.
  • Dans les annĂ©es 70, les synthĂ©tiseurs ont remplacĂ© les orchestres, mais je composais encore, malgrĂ© les salles vides.
  • Mon Ă©pouse et mon fils ont ajoutĂ© leurs notes Ă  mes dernières partitions, signant une postĂ©ritĂ© familiale.
  • J’ai clos ma carrière avec *Volga* en 1976, ultime grand spectacle avant l’ère des bandes magnĂ©tiques.
  • MĂŞme boudĂ© par Paris, la province reste fidèle Ă  mes mĂ©lodies, rejouant *Andalousie* ou *Quatre jours Ă  Paris*.
  • En 1995, j’ai quittĂ© la scène, laissant 50 opĂ©rettes et 1 000 chansons—hĂ©ritage d’un mĂ©lodiste du XXe siècle.
  • On m’a surnommĂ© le « roi de l’opĂ©rette », bien que mes airs fussent jugĂ©s trop populaires pour les intellectuels.
  • Mon nom rĂ©sonne encore dans *Le Chanteur de Mexico*, mĂŞme si Paris l’oublie… mais pas le cĹ“ur des amoureux de la romance.

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