Devinette

Devinette n°462 🎬 Je suis Jacques François ! 🌟

Bravo à tous les participants !


  • Je suis né un jour de printemps 1920 dans le 16e arrondissement d’une ville lumière…
  • Fils d’un avocat au nom retentissant et d’une mère américaine, j’ai grandi dans l’or et les silences froids.
  • Mon enfance fut un champ de bataille : mes parents s’aimaient si peu que je devins leur bouclier.
  • J’ai trouvé refuge au lycée Condorcet, puis en Suisse, loin des cris et des portes qui claquent.
  • Dullin, Simon, Roulleau… Ces noms furent mes phares quand j’appris à incarner les passions humaines.
  • Avant la guerre, mes premiers pas sur scène résonnèrent dans *La Fureur d’aimer*, prélude à une vie de drames.
  • En 1940, la marine m’enrôla, mais la défaite me jeta sur les pavés d’un Paris occupé.
  • Quatre ans plus tard, je redevenais capitaine, libérant un général prisonnier dans les Alpes autrichiennes.
  • À 21 ans, j’ai claqué la porte du cabinet d’avocat paternel : les tribunaux m’ennuyaient, le théâtre m’appelait.
  • Mon premier film en 1941 aux côtés de Vanel… Les projecteurs commençaient à me réchauffer le cœur.
  • Hollywood m’a cru Gérard Philipe un soir, Marlene Dietrich m’offrant un regard troublé lors d’un dîner.
  • J’ai tournoyé avec Astaire et Rogers dans *Entrons dans la danse*, mais Universal enterra mes rêves américains.
  • De retour en France, Anouilh devint mon complice, les planches mon royaume, les mots mon armure.
  • Les années 70 m’ont couronné roi des seconds rôles : préfets, généraux, bourgeois à la mâchoire serrée.
  • En 1982, j’ai joué un pharmacien hargneux *gratis*… Par amour pour l’absurde et l’odeur du rire.
  • Gendarmettes, corned-beef, résistants farfelus : j’ai prêté ma raideur à la folie des comédies françaises.
  • Ma voix a habité un dieu grec (Olivier) et un gardien d’hôtel hanté (Kubrick), sans jamais trahir mon accent.
  • En 1966, j’ai épousé Célimène croisée dans *Le Misanthrope*… Notre fils Cyril naquit sous les applaudissements.
  • Droiture, autorité, élégance froide : même dans le grotesque, j’ai gardé le port d’un aristocrate.
  • Je suis parti en 2003, laissant derrière moi des rôles qui grimaçaient… mais jamais ne tombaient en vulgarité.
  • Je suis ?