Devinette

Devinette n°461 🎬 Je suis Georges Moustaki ! 🌟

Bravo à tous les participants !


  • Je suis né là où le Nil embrasse la Méditerranée, sous des cieux mêlés de grec, d’italien et de chants hébraïques.
  • Mon nom a voyagé — Giuseppe, Youssef, Joseph — avant de s’ancrer dans celui d’un barde français que j’admirais.
  • Fils d’un gardien de livres, j’ai vendu des poèmes en porte-à-porte avant de tremper ma plume dans l’encre des journaux.
  • Les nuits parisiennes m’ont vu servir des verres à Saint-Germain, l’oreille tendue vers les accordéons et les murmures jazz.
  • Un soir, la voix d’un troubadour m’a foudroyé : j’ai volé son prénom pour sculpter le mien.
  • Amant éphémère d’un « moineau », j’ai composé pour lui une ballade de lord mélancolique, de ceux qui hantent les ports.
  • J’ai chuchoté des mots à un rebelle au cœur tendre, puis partagé un duo avec une dame brune aux reflets mystérieux.
  • Solitude, liberté, Joseph… Mes chansons sont des confessions, des échos d’exil et de mémoire.
  • En Mai, quand les pavés volaient, j’ai offert aux révoltés une mélodie douce-amère, ode au métèque sans frontières.
  • Un tube planétaire naquit : l’étranger errant, cheveux au vent, devint l’ami de tous les sans-patrie.
  • J’ai infusé mes refrains de samba, de bossa nova, déclarant ma flamme aux rythmes brésiliens sous la pluie de mars.
  • Ma guitare fut mon passeport : d’Alexandrie à Rio, j’ai collecté des accords comme d’autres ramassent des coquillages.
  • Un autre enfant d’Égypte, virtuose des six cordes, partagea mes silences et mes rires — frère de sang musical.
  • « L’homme descend du songe », clamais-je, croyant aux vertiges de l’imaginaire plus qu’aux lignées.
  • Quand ma voix s’est éteinte, j’ai pris les pinceaux et la plume, peignant des mondes où les notes survivent en couleurs.
  • Un soir de printemps, sur la Côte d’Azur, j’ai rendu mon dernier souffle, bercé par la mer qui m’avait vu naître.
  • Ma devise ? Un hymne à ceux qui rêvent les yeux ouverts, portés par les courants d’une Méditerranée intérieure.
  • Les étoiles savent que je ne suis jamais parti : je suis dans chaque accordéon qui pleure, chaque guitare qui murmure…
  • Je suis ?