Morning du 23 juin, Le jour d'après

Il n'a pas aimé qu'on lui répète TACO (Trump Always Chickens Out : Trump se dégonfle toujours).
Il a donc pris la décision de bombarder massivement les sites nucléaires iraniens.
Une surprise, puisqu'il venait d'annoncer qu'il allait réfléchir deux semaines.
Et les marchés réagissent.
Ou plutôt non...ils ne réagissent pas ou très peu.
Toujours aussi étonnant.
NOUS LAISSERONS
les spécialistes militaires et de la géopolitique commenter les bombardements américains.
Et répondre aux questions telles que : à quel point le programme nucléaire a-t'il été détruit ?
Combien d'années ont-il perdu ? Que reste-t'il des stocks d'uranium ? Ont-il la possibilité de se relancer dans un nouveau programme nucléaire ? Ou encore : le régime est-il affaibli ? Peut-il être renversé ?

BEAUCOUP DE QUESTIONS
et comme vous le constaterez par vous-même, beaucoup de réponses différentes et contradictoires.
Ce qui ressort néanmoins ce matin c'est que les dommages sont massifs, que l'Iran a perdu au moins 5 ans, voire beaucoup plus, que le régime a l'air solide et a accentué sa répression et que l'Iran pourrait, avec l'aide de ses amis chinois et russes, reconstruire une bombe nucléaire.

MAIS LA SEULE QUESTION
que les investisseurs, eux, se posent est la suivante : le pétrole va-t'il flamber ? Ou plus précisément : l'Iran va-t'il fermer le détroit d'Ormuz par lequel, on le rappelle, transite plus de 20% du pétrole mondial ?
De la réponse à cette question, dépend l'évolution à court terme des marchés.

ET APPAREMMENT CE MATIN
les investisseurs ne sont pas convaincus que le pire soit certain.
Même si l'Assemblée nationale iranienne a voté en faveur de la fermeture.
Le pétrole a à peine monté.
Les indices boursiers ont à peine baissé.

LES ARGUMENTS
qui vont contre la fermeture du Détroit d'Ormuz ont été notamment rappelés par Christopher Dembik de Pictet AM dans C'est Votre Argent ce week-end :
1. Il est très large et techniquement difficile à "fermer", on peut néanmoins rendre son passage difficile sans le fermer totalement
2. Le pétrole iranien transite par le Détroit et l'Iran se priverait donc de son unique source de...
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