Morning du 11 juin, Le Japon se vide
Publié le 11 juin 2025
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Il faut réviser les projections économiques qui sont basées sur des hypothèses trop optimistes de population.
En effet, les derniers chiffres de natalité sont nettement plus alarmants qu'anticipé.
Le Japon se vide progressivement de sa population.
Et d'autres pays vont suivre.
Explications.
686 000
Le nombre de naissances au Japon en 2024.
Un record.
On n'avait jamais eu depuis le 19ème siècle, et l'existence de ces statistiques, un nombre de naissances inférieur à 700 000.
9ème année consécutive de baisse des naissances.
Et la tendance s'accélère.
1.15
Le taux de fécondité.
Rappelons qu'il faut un taux supérieur à 2.05 / 2.07 pour le renouvellement de la population.
Certes, la Corée du Sud fait encore pire avec 0.58, mais le Japon est dans la queue de peloton des pays développés.
OR, LES PROJECTIONS GOUVERNEMENTALES
ne prévoyaient pas, il y a encore deux ans, que le nombre de naissances passerait en dessous des 700 000 avant... 2039.
Il va donc falloir revoir toutes les copies.
Politiques et économistes sonnent l'alarme.
Parallèlement à la chute des naissances, le nombre de mariages s'effondre, passant pour la première fois en dessous de 500 000 par an contre plus de 800 000 dans les années 2000.
POURQUOI LE JAPON NOUS INTÉRESSE ?
Parce qu'il est en avance de phase de 10 à 20 ans sur la démographie par rapport à un certain nombre de pays qui sont déjà pris dans la spirale démographique, comme la Chine, l'Allemagne, l'Italie ou encore l'Espagne.
Rappelons que la France affiche encore un taux de fécondité de 1.60 mais qu'il chute année après année.
CONSÉQUENCES ÉCONOMIQUES
Elles sont majeures.
Comme le résumait un économiste interviewé par le Financial Times : il va falloir revoir notre système social et notre système de retraite.
Impossible d'être aussi généreux avec un nombre futur d'actifs en chute libre.
Le Japon continue à jouer le rôle de laboratoire démographique pour les pays développés.
Il sera intéressant de voir comment ils vont s'adapter à cet effondrement de la population.
Certainement pas en revenant à la retraite à 60 ans...
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
En effet, les derniers chiffres de natalité sont nettement plus alarmants qu'anticipé.
Le Japon se vide progressivement de sa population.
Et d'autres pays vont suivre.
Explications.
686 000
Le nombre de naissances au Japon en 2024.
Un record.
On n'avait jamais eu depuis le 19ème siècle, et l'existence de ces statistiques, un nombre de naissances inférieur à 700 000.
9ème année consécutive de baisse des naissances.
Et la tendance s'accélère.
1.15
Le taux de fécondité.
Rappelons qu'il faut un taux supérieur à 2.05 / 2.07 pour le renouvellement de la population.
Certes, la Corée du Sud fait encore pire avec 0.58, mais le Japon est dans la queue de peloton des pays développés.
OR, LES PROJECTIONS GOUVERNEMENTALES
ne prévoyaient pas, il y a encore deux ans, que le nombre de naissances passerait en dessous des 700 000 avant... 2039.
Il va donc falloir revoir toutes les copies.
Politiques et économistes sonnent l'alarme.
Parallèlement à la chute des naissances, le nombre de mariages s'effondre, passant pour la première fois en dessous de 500 000 par an contre plus de 800 000 dans les années 2000.
POURQUOI LE JAPON NOUS INTÉRESSE ?
Parce qu'il est en avance de phase de 10 à 20 ans sur la démographie par rapport à un certain nombre de pays qui sont déjà pris dans la spirale démographique, comme la Chine, l'Allemagne, l'Italie ou encore l'Espagne.
Rappelons que la France affiche encore un taux de fécondité de 1.60 mais qu'il chute année après année.
CONSÉQUENCES ÉCONOMIQUES
Elles sont majeures.
Comme le résumait un économiste interviewé par le Financial Times : il va falloir revoir notre système social et notre système de retraite.
Impossible d'être aussi généreux avec un nombre futur d'actifs en chute libre.
Le Japon continue à jouer le rôle de laboratoire démographique pour les pays développés.
Il sera intéressant de voir comment ils vont s'adapter à cet effondrement de la population.
Certainement pas en revenant à la retraite à 60 ans...
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF...
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