Nous annoncions hier le pivot pour l'Allemagne avec la nomination attendue de Merz au poste de Chancelier.

Morning du 7 mai, Allemagne, Le faux départ

Nous annoncions hier le pivot pour l'Allemagne avec la nomination attendue de Merz au poste de Chancelier.


Source :

Mais tout ne s'est pas passé comme prévu.
Alors que Merz avait, en théorie, la majorité au Bundestag avec sa nouvelle coalition, il n'a pas été nommé au premier tour.
Il a fallu un deuxième tour pour y parvenir.
Une première dans les 80 ans d'histoire de la République fédérale.
Explications.
UNE FORMALITÉ
Ce devait être une formalité.
Comme pour les 9 autres Chanceliers depuis la Seconde Guerre mondiale.
Fort de sa majorité, et de sa coalition gouvernementale, Merz devait être nommé Chancelier.
Mais il a échoué.
Il n'a obtenu que 310 voix alors que sa coalition compte 328 députés.

IL A FALLU
que les deux partis de la coalition sonnent le rappel pour que Merz soit élu au deuxième tour.
Un camouflet.
Un message.
Et une inquiétude.
Merz est-il déjà fragilisé alors que l'Allemagne et l'Europe ont désespérément besoin d'un gouvernement fort et d'une relance rapide ?

ÉVIDEMMENT
les médias français se sont précipités pour "célébrer" l'évènement.
Allant même jusqu'à comparer la situation politique allemande avec la situation politique française.
L'antigermanisme primaire et la classique réaction du cancre face à un (ancien ?) premier de la classe.
On a beau être habitués, on est toujours surpris.

LA SITUATION
On ne peut pas nier que cette situation est une mauvaise nouvelle.
Elle fragilise le gouvernement Merz.
Elle fragilise la coalition.
Merz devra donc composer avec une majorité absolue de fait, mais relative dans la réalité.

CEPENDANT
la situation allemande n'a rien à voir avec la situation française.
1. Le gouvernement a une majorité absolue. Une majorité qui ne veut pas suivre comme un seul homme (ou une seule femme) mais une majorité absolue tout de même.
2. L'Allemagne est autant un pays de consensus que nous sommes un pays de division. Et le gouvernement trouvera des alliés au-delà de sa coalition pour faire passer un programme de relance dont la nécessité est absolue.

BREF
les cancres se sont peut-être réjouis un peu trop vite.
Et nous avons besoin que l'Allemagne se relance pour que l'Europe ne...
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