Le dollar a baissé significativement depuis le début d'année.

Morning du 17 avril, Le dollar, un sujet complexe

Le dollar a baissé significativement depuis le début d'année.


Source :

D'environ 8%.
La baisse a été rapide.
Et inattendue.
Si la stratégie de Trump en matière de droits de douanes est beaucoup plus simple qu'on le dit, sa stratégie sur le dollar est complexe.
Et l'impact d'une baisse du dollar sur l'économie mondiale est massif.
Explications.
LES DÉCLARATIONS
Si on en s'en tient à ses déclarations, Trump veut faire baisser le dollar.
Il veut le "dévaluer".
Et il veut réduire son rôle de monnaie de réserve mondiale pour ne pas qu'il reste à des niveaux qu'il juge anormalement élevés.

POURQUOI
souhaite-t-il une baisse du dollar ?
Pour améliorer la compétitivité des exportations américaines et donc améliorer sa balance commerciale.
En théorie, si on baisse le cours de sa monnaie, les produits sont moins chers et donc plus compétitifs.
Simple, basique ?

PAS SI SIMPLE, NON
1. Les États-Unis ne produisent plus une large partie des produits exportés par la Chine, par le Vietnam ou encore le Bangladesh. À commencer par tous les produits textiles. La baisse du dollar n'aura donc aucun impact sur la compétitivité US sur ces produits.
2. Si l'avantage à l'export d'une baisse du dollar est loin d'être évidente, l'impact sur les importations, dont le prix a déjà augmenté avec les droits de douane et augmentera encore plus avec la baisse du dollar, sera majeure. Baisse du dollar, hausse de l'inflation aux États-Unis.

OR,
Trump ne veut pas de hausse durable des prix, et il veut redonner du pouvoir d'achat aux Américains.
Si le dollar baisse trop, le contraire se produira.
Dernier élément, la baisse du dollar provoquera une défiance pour les actifs américains, en particulier la dette américaine, et donc une hausse des taux d'intérêt.
Pas souhaitable non plus pour l'économie.

SI LES ÉTATS-UNIS
sont touchés par la baisse du dollar, leurs partenaires commerciaux sont déjà sous pression du fait de la hausse de leurs devises.
Les exportateurs japonais comme Toyota ont déjà revu leurs profits à la baisse.
Même son de cloche en Europe pour les maisons de luxe ou d'alcools.
Des banques comme Deutsche Bank ont réduit leurs prévisions de profits pour...
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