Ne soyons pas trop sévères.

Morning du 16 avril, Paroles, paroles, paroles...

Ne soyons pas trop sévères.


Source :

Le constat est clair. Et les mots sont bien choisis.
"La dette est un piège dangereux."
"Elle menace la survie notre pays."
"Nous ne travaillons pas assez."
Tout est dit.
Tout ? Pas tout à fait.
Le constat est là.
Mais pour les solutions, il va falloir attendre le 14 juillet...
MIEUX QUE RIEN
Alerter sur la situation calamiteuse de nos finances publiques, déficit public et dette, est une bonne initiative.
Oui, je sais, cela fait des années qu'on répète la même chose.
En 2007, Fillon déclarait déjà "Je suis à la tête d'un État qui est en faillite".
Et depuis, il ne s'est rien passé.
Au contraire, la gabegie a continué de plus belle.
Atteignant son paroxysme avec la belle invention du quoi qu'il en coûte, cher à notre Président.
Mais mettre des mots sur nos maux, c'est déjà mieux que rien.

DALIDA
chantait "Encore des mots, toujours des mots, rien que des mots".
Malheureusement, elle a raison.
Toutes ces belles paroles, y compris celles de notre bon François hier, ne débouchent sur rien.
Il a tout de même réussi à gratter trois mois de sursis supplémentaires en n'annonçant aucune mesure concrète avant le 14 juillet.
Le pays coule, mais il peut encore couler pendant 3 mois.

ET MÊME COULER
pendant 6 mois puisque le débat sur le budget n'aura lieu qu'à la rentrée.
Seul résultat concret des grandes déclarations d'hier : le gouvernement va rester en place jusqu'au mois d'octobre.
L'immobilisme.
Pendant 6 mois de plus.

LES SOLUTIONS ?
Depuis hier, chacun a son idée sur la façon de réduire notre déficit.
Pour les revanchards, taxer les riches et les entreprises.
Pour les libéraux, réduire les dépenses publiques.
Après médecins du Covid, stratèges militaires de la guerre en Ukraine, spécialistes de Trump et des échanges commerciaux, nous voilà tous devenus spécialistes de la dépense publique...

TOUT VA DONC SE JOUER
à la rentrée.
Sur le budget.
On va malheureusement assister dans les mois qui viennent à de grandes manœuvres dignes de la Troisième République où le PS va monnayer un éventuel soutien au budget, où le RN va se demander s'il est prêt pour des législatives (compliqué avant le...
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