Morning du 30 décembre, 2024, l’année de... la dégradation de la France (3/4)
Publié le 30 décembre 2024
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Certes, les années passées n’ont pas été reluisantes, et on savait qu’une crise nous pendait au nez, sauf réformes majeures.
Mais la France a eu un tel bol jusqu’à présent, un lot d’excuses plus ou moins crédibles (covid, inflation, crise de l’énergie, etc.) qu’elle a toujours pu éviter les sanctions.
Mais en 2024, le couperet est tombé.
Par Gauthier MAES
Directeur de la communication
Meilleurtaux Placement
PLUS D’ARGENT
L’année 2024 avait commencé comme elle a terminé, par un nouveau gouvernement en France.
Celui d’Attal, qui prenait la suite d’Elisabeth Borne fragilisée par la réforme des retraites et les nombreux recours au 49.3.
Mais on savait que ce gouvernement allait être confronté à un problème que n’avaient pas les précédents : il ne peut plus distribuer de l'argent magique, promettre le quoi qu’il en coute pour tous et même ceux qui n’en ont pas besoin, car il n'y a plus d'argent dans les caisses et on ne peut pas en emprunter plus.
Seule solution : s'attaquer enfin aux dépenses publiques pour dépenser moins et dépenser mieux.
IL NE S’EST RIEN PASSÉ
Rien. Quelques promesses d’économies dérisoires et même pas tenues.
Gabriel Attal avait lâché le mot rigueur, mais il aurait dû parler d’austérité, car la situation était dramatique :
Déficit incontrôlé à 5.5% en 2023.
Dérapage incontrôlé des dépenses publiques.
Explosion de la dette, nous faisons partie du club très fermé de pays dont la dette est au-dessus de 100% du PIB.
La hausse des taux pèse sur notre budget et devient un poste majeur et hors contrôle de notre budget.
ET LE COUPERET EST TOMBÉ
C’est d’abord Bruno Le Maire qui a annoncé en mars que le déficit serait de 5.6% !
Contre 4.9% attendu. Et 4.9% c'était déjà lamentable.
Le gouvernement a ensuite présenté un plan de réduction du déficit, jugé peu crédible par le Haut Conseil des finances publiques et la Commission européenne.
Et le 2 juin, l’agence Standard & Poor’s s’est (enfin) résolue à abaisser la note de la dette souveraine française, après l’avoir mise depuis deux années sous...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Mais la France a eu un tel bol jusqu’à présent, un lot d’excuses plus ou moins crédibles (covid, inflation, crise de l’énergie, etc.) qu’elle a toujours pu éviter les sanctions.
Mais en 2024, le couperet est tombé.
Par Gauthier MAES
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PLUS D’ARGENT
L’année 2024 avait commencé comme elle a terminé, par un nouveau gouvernement en France.
Celui d’Attal, qui prenait la suite d’Elisabeth Borne fragilisée par la réforme des retraites et les nombreux recours au 49.3.
Mais on savait que ce gouvernement allait être confronté à un problème que n’avaient pas les précédents : il ne peut plus distribuer de l'argent magique, promettre le quoi qu’il en coute pour tous et même ceux qui n’en ont pas besoin, car il n'y a plus d'argent dans les caisses et on ne peut pas en emprunter plus.
Seule solution : s'attaquer enfin aux dépenses publiques pour dépenser moins et dépenser mieux.
IL NE S’EST RIEN PASSÉ
Rien. Quelques promesses d’économies dérisoires et même pas tenues.
Gabriel Attal avait lâché le mot rigueur, mais il aurait dû parler d’austérité, car la situation était dramatique :
Déficit incontrôlé à 5.5% en 2023.
Dérapage incontrôlé des dépenses publiques.
Explosion de la dette, nous faisons partie du club très fermé de pays dont la dette est au-dessus de 100% du PIB.
La hausse des taux pèse sur notre budget et devient un poste majeur et hors contrôle de notre budget.
ET LE COUPERET EST TOMBÉ
C’est d’abord Bruno Le Maire qui a annoncé en mars que le déficit serait de 5.6% !
Contre 4.9% attendu. Et 4.9% c'était déjà lamentable.
Le gouvernement a ensuite présenté un plan de réduction du déficit, jugé peu crédible par le Haut Conseil des finances publiques et la Commission européenne.
Et le 2 juin, l’agence Standard & Poor’s s’est (enfin) résolue à abaisser la note de la dette souveraine française, après l’avoir mise depuis deux années sous...
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