Féline
Publié le 17 janvier 2017
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Ce poème vous est offert par mon père Jean PHILIPPE, avec toute son amitié.
Le monde est une sonate
Ronronne près de ma joue
Une femme ou une chatte
Qui très moderato joue.
Sous ses doigts tintent les cordes
D'une épinette d'antan
Nos souffles légers s'accordent
À l'écoulement du temps.
Tu coupes les triples croches
Tu aggraves les bémols
Tes soupirs sont vraiment moches
Et tu perds la clé de sol.
Si tu griffes le solfège
Je te ferai les gros yeux
Si tu miaules des arpèges
Je resterai silencieux.
Je n'aime plus la musique
Ses désaccords m'ont fait mal
Ma compagne énigmatique
Me prend pour un animal.
Mon artiste femme ou chatte
À mes récriminations
Répond par un coup de patte
"Tu deviens un vieux grognon".
Jean PHILIPPE
Le monde est une sonate
Ronronne près de ma joue
Une femme ou une chatte
Qui très moderato joue.
Sous ses doigts tintent les cordes
D'une épinette d'antan
Nos souffles légers s'accordent
À l'écoulement du temps.
Tu coupes les triples croches
Tu aggraves les bémols
Tes soupirs sont vraiment moches
Et tu perds la clé de sol.
Si tu griffes le solfège
Je te ferai les gros yeux
Si tu miaules des arpèges
Je resterai silencieux.
Je n'aime plus la musique
Ses désaccords m'ont fait mal
Ma compagne énigmatique
Me prend pour un animal.
Mon artiste femme ou chatte
À mes récriminations
Répond par un coup de patte
"Tu deviens un vieux grognon".
Jean PHILIPPE